13 Oceans
Ferme perma-aquaculturelle durable
Environnement, développement durable et économie circulaire
APAM Pêche, Fondation Veolia, Pikai, Inter-Made, Cité de l’Agriculture, Le LICA, Association Rêves Germés, Ecocean, SMILO
Institut océanographique Paul Ricard
Description du projet
Le projet 13 Océan est un projet de ferme perma-aquaculturelle urbaine, répondant aux enjeux du défi climatique et favorisant la résilience des écosystèmes marins en remplaçant les farines de poissons utilisées en aquaculture par des farines d’insectes.
Il a pour ambition d’être le démonstrateur opérationnel d’un nouveau type de ferme urbaine parma-aquaculturelle solidaire et durable pour l’adaptation des villes aux changements globaux.
Elaboré en 2018 en réponse à un Appel à Manifestation d’Intérêt du Grand Port Maritime de Marseille, il est devenu composante et démonstrateur français du projet « Living Lab, Circular Economy for Food : Partnership for Sustainable Costal Cities in the Western Mediterranean » élaboré lors du Sommet des deux Rives et retenu par le Président de la République. Projet méditerranéen, il a des partenaires français, italiens et tunisiens et a pour vocation a être dupliqué et répliqué tout autour du pourtour et en Afrique.
Cette ferme perma-aquaculturelle construite en milieu urbain, rassemblera les différentes composantes suivantes : production aquacole, utilisation de farines d’insectes comme aliment aquacole, maraîchage urbain sous forme permaculturelle, restaurant « food lab », modules de formation et actions de sensibilisation.
La mise en place de ces différentes composantes passera par les actions suivantes :
- Poste aquaculture :
- Construction du bâtiment de production aquacole ;
- Achat du matériels aquacoles (bacs, sondes, pompe à chaleur, capteurs, …) ;
- Embauche d’un technicien et ingénieur aquacoles ;
- Lancement de l’atelier aquaculture avec test in vivo d’AMTI sur 6 mois ;
- Recours à de la prestation de services (bureau d’étude aquacole, accompagnement à l’installation des infrastructures et bacs)
- Poste farines d’insectes
- Construction du bâtiment de production insecte (serre ou algeco) ;
- Investissements matériels pour la production d’insectes, transformation en farine et aliment et achat de la matière première pour la fabrication de l’aliment ;
- Recours à de la prestation de services (conseil et accompagnement par un industriel producteur d’insecte pour l’installation et le dimensionnement des infrastructures ; accompagnement dans la mise en place d’un système d’approvisionnement en résidus végétaux l’élevage d’insecte)
- Poste permaculture :
- Construction du bâtiment, avec achat de serre fonctionnant avec des panneaux solaires ;
- Investissement matériel avec achat du matériel de production, d’irrigation, de première semence, de suivi des systèmes de production, de composteur, etc. ;
- Recours à de la prestation de services (conseil et accompagnement pour la préparation du terrain et mise en place des unités de productions ; analyse et suivi des productions).
- Poste formation :
- Procédures administratifs (validation et agrément des formations au niveau national) ;
- Construction des infrastructures (structures d’hébergements des stagiaires, salles de formation, bâtiment collectif) ;
- Investissement matériel avec équipement des salles d’enseignements ;
- Préparation et gestion de la formation (mise en place des programmes de formations ; embauche des formateurs ; coordination du projet de formations) ;
- Recours à de la prestation de services (études d’architecte ou d’assemblée ; implantation paysagère)
- Poste Food Lab :
- Investissement matériel avec achat du matériel de conservation et transformation des produits alimentaires (four, séchoir, fumoir, etc.) et achat du matériel de cuisine solaire.
- Embauche du restaurateur et technicien.
- Poste sensibilisation :
- Construction du bâtiment ;
- Investissement matériel avec achat du matériel pédagogique et achat de l’équipement de sécurité ;
- Fonctionnement de la phase de lancement avec définition du matériel pédagogique et embauche du guide.
Les villes Méditerranéennes doivent devenir des laboratoires d’innovation pour répondre aux enjeux du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de l’essor démographique - Mme. Patricia Ricard
Les enjeux
Ce projet a pour ambition l’élaboration d’un démonstrateur opérationnel au cœur des villes d’un nouveau type de ferme urbaine perma-aquaculturelle, permettant :
- Ramener la production alimentaire au plus près des bassins de consommation des villes côtières méditerranéennes, sur le modèle de l’économie circulaire ;
- Décarboner la production, le transport et la conservation alimentaire en remplaçant la chaîne du froid par la chaîne du vivant ;
- Protéger les écosystèmes marins et l’Océan en supprimant les farines de poissons sauvages utilisées pour nourrir les poissons d’élevage, l’Institut océanographique Paul Ricard ayant développé un nouvel aliment à base de farines d’insectes et de microalgues ;
- Créer des emplois locaux à faible technicité ;
- Faire de la zone un pôle attractif de compétences en la matière ;
- Réconcilier économie et écologie en proposant un nouveau modèle durable de consommation et de production, dans une approche écosystémique ;
- Être fédérateur et avoir un effet positif pour le voisinage et le quartier en étant créateur de lien et mixité sociale.
Dimension méditerranéenne
Ce projet a été créé pour répondre aux enjeux de la zone euro-méditerranéenne.
Cette dimension méditerranéenne se retrouve dans :
- les différents partenaires membres du groupement et ceux associés au projet
- les enjeux du futur auxquels répondent le projet sont ceux du futur du pourtour méditerranéen : transition énergétique et écologique, sécurité et souveraineté alimentaire, économie circulaire, protection de la biodiversité marine, gestion des ressources halieutiques, pollution, réduction des émissions, création d’emplois à faible technicité, formation, diversification des métiers de la mer, inclusion, renfort du vivre-ensemble et mixité sociale.
- la création de ce démonstrateur et, par la suite, sa réplicabilité tout autour du pourtour méditerranéen, impactera positivement les populations méditerranéennes ainsi que les gouvernements et sociétés.
Pays impliqués : France, Italie, Tunisie et Maroc
La vie du projet
Des stocks de ressources halieutiques sont surexploités
Millions de personnes vivront sur les rivages de la Méditerranée en 2030
Elaborer un aliment permettant de remplacer les farines de poissons sauvages par les protéines du futur.
Créer un démonstrateur opérationnel d’un nouveau type de ferme aquacole adapté aux besoins des habitants des grandes villes
L’Institut océanographique Paul Ricard a pour but de lutter contre les pollutions industrielles en Méditerranée. Par la recherche et l’information du public, il contribue à relever les défis actuels : préservation de la biodiversité marine, changement climatique ; exploitation durable des ressources vivantes ; restauration écologique du littoral…
